Zahir Kheraz : « On est animé d’une grande volonté »
Fraichement installé dans son poste de maire d’Amizour, il y’a à peine un mois, soit le 5 Décembre passé, le nouveau président de l’assemblée populaire communale d’Amizour, Mass Zahir Kheraz a tenu à parler sur plusieurs points relatifs à l’avenir de la 3è commune au niveau de la wilaya de Bejaia. Il dira d’emblée : « Permettez-moi de dire qu’en ce qui me concerne, je vois bien une nette amélioration à certains niveaux et ce depuis notre installation à ce jour. Sur le coté du PERSONNEL, c’est tout le monde qui est content.
Même l’équipe avec qui je suis et je travaille, elle est dynamique, tout comme elle est armée d’une grande volonté pour travailler dans l’intérêt général de la commune. Cela même s’ils n’ont pas encore reçu leurs permanisations, mais ils sont tous les jours présents de la matinée jusqu’à la fin des journées. ».
« Avec l’aide de Dieu et de toutes les volontés, on y arrivera inchallah »
Le nouveau maire est arrivé à un moment crucial ou la commune connait des retards dans certains secteurs. N’empêche qu’il croit dur comme fer que même si la mission est délicate, mais elle n’est pas non plus impossible. Il dira en outre : « C’est vrai que la mission est difficile et ce de par le fait que la commune d’Amizour est très vaste, mais on est conscients de ce qui nous attend. Inchallah, avec l’aide de Dieu et de toutes les bonnes volontés, ainsi que toute l’équipe en place, notre commune aura devant elle de jours meilleurs. ».
« Le CAC est lancé et nous avons la promesse du Wali comme quoi l’université sera ouverte »
Au jour d’aujourd’hui, ce qui retient les dires des citoyens de tout bord, c’est la suite à donner au centre anti-cancer (CAC), l’université….etc. Ce à quoi le nouveau magistrat de la commune d’Amizour dira en disant : « Déjà, on a la chance que le CAC soit lancé, le dédoublement vers l’échangeur sera lancé, comme nous avons la promesse du Wali sur l’ouverture de l’université. Sans oublier sa promesse ou il nous a dit que la commune d’Amizour sera alimentée en gaz de ville à 100% et ce avant la fin de l’année 2018 (Ndlr : Cette année en cours). Apparemment et à ma connaissance, ce sera la première commune à l’échelle nationale qui sera raccordée en gaz de ville à ce niveau-là. ».
« On est là pour travailler »
Pour ceux qui disent que l’actuel maire est venu avec un esprit de vengeance, le concerné leur répond en disant : « Pour ceux-là, je dirais qu’ils se trompent énormément. Si c’est le cas, je dirais qu’en 2012 nous aurions pu bloquer l’APC, mais non, jamais on l’a fait. Au contraire, on s’est montrés patients à tous les niveaux. On ne peut faire de mal à quiconque, au contraire, on a tendu la main à toutes les bonnes volontés et tous ceux qui veulent du bien à notre chère commune, on est là pour l’aider, mais ceux qui ne veulent pas travailler, ils n’auront pas de places avec nous. D’ailleurs, avec l’équipe en place, la pression s’évacuait de plus en plus depuis notre installation à ce jour. Avec la volonté de cette équipe et celle de tous le monde, entre autres les nouveaux élus, qui même s’ils n’avaient pas accepté la défaite, après ils ont tous voté lors des précédentes assemblées de délibération. Si vous vous rappelez bien, lors de mon investiture, j’ai fait appel à tous les élus, je l’ai dit et je le redis, pour moi, qu’il soit un élu, un sage ou activant dans le mouvement associatif, et tous ceux qui veulent donner un plus à la commune, ils seront les bienvenus. ».
« Tout faire pour offrir les moyens appropriés à nos concitoyens dans les zones rurales »
Sur le plan « villages », on trouve pas moins de 74 villages éparpillés un peu partout dans les quatre coins et recoins de la commune d’Amizour au 109,4 kilomètres carré. La majorité des citoyens résident dans les zones rurales, d’où la nécessité de leur mettre les moyens appropriés pour un meilleur quotidien possible. Pour le maire, ce dernier dira : « C’est vrai que les villages d’Amizour sont lointains du chef-lieu, et je vois bien que notre commune est considérée comme étant une zone urbaine. D’ailleurs dans le fonal, on nous prive des projets, or Amizour est rurale à plus de 75%. Cela nous permettra de bénéficier du fonal. Pour éviter l’exode rural justement, on va essayer, je dis bien on fera des efforts pour accompagner les citoyens de ces villages ruraux, avec pourquoi pas les pourvoir des infrastructures de bases qui leur permettront de vivre dans la quiétude la plus totale. Pourquoi pas des logements dans les régions d’El Hamma, Afra, Taddart Tamokrant !... Et puisque l’occasion m’est offerte de parler sur cela, je prendrais l’exemple d'un CEM qui devait être implanté à Taddart-Tamoktrant, et que pendant 12 ans depuis que le projet est sorti, et à la fin, il n’est pas implanté dans cette région. Le cas contraire, cela aurait permis aux écoliers des régions limitrophes d’en profiter au maximum. En ce moment-là, on nous disait la carte scolaire, mais je dirais que tant qu’il n’y aura pas des infrastructures, on n’aura jamais d’effectifs. Cela nous aurait privé plusieurs choses et les gens fuient justement ce village, en louant ici, pour être plus proches des écoles, dont les CEM. ».
« On fera tout pour éviter des fermetures de routes et autres siège de l’APC »
Le fait marquant des deux précédents mandats passés (De 2007 à 2012 puis de 2012 à 2017), c’est bien le nombre incalculable de fermetures de routes et autre du siège de l’APC. Sur ce point précis, le P/APC dira « Inchallah, durant la période de notre mandat, il n’y aura aucune fermeture des routes ou autre siège de l’APC. On tous les cas, on y veillera afin que cela sera évité à l’avenir. Laissez-moi dire que durant le dernier mandat de 2012 à 2017 et en tant que simple élu et à chaque fois que la route est fermée par des citoyens, c’est moi qui accompagnais les contestataires vers la wilaya pour régler leurs doléances. Je citerai pêle-mêle ceux de Merdj Ouamane, concernant le gaz de ville, l’éclairage, la route Imaziouene et Ait-Ihya, c’est aussi moi qui les a accompagné à la wilaya, ou des enveloppes financières ont été débloquées par la wilaya pour des projets de revêtement de ces tronçons. On attend juste l’entreprise qui sera chargée des travaux. ».
« Ce sera à nous d’aller vers le citoyen et pas le contraire »
Mass Zahir Kheraz continuera pour dire : « En ce qui me concerne, une fois qu’on aura vent que des citoyens ont besoin de quoi que ce soit, c’est à moi d’aller vers eux et pas le contraire. Je peux même les accompagner dans leurs doléances et voir qui de droit pour régler les problèmes de nos concitoyens. On est là pour ça et ce que la commune peut leur faire, je vous assure que nous ne ménagerons pas sur les efforts pour les mettre à l’aise. Si je ne sors pas de mon bureau jusqu’à 23 h du soir, cela sous-entend que je suis à l’écoute de mes concitoyens. J’étais élu en 2007 et en 2012 mais tout simplement je n’avais pas ma place dans l’exécutif. J’étais dans un strapontin certes, mais j’ai beaucoup apporté à ma commune. Aujourd’hui, je dirais que les citoyens ont rendu à Kheraz son statut, comme on dit (Rendre à César ce qui appartient à César). ».
« Un appel solennel à mes concitoyens de ne pas croire à l’intox »
« Je lance un appel fraternel et solennel à mes concitoyens pour leur dire de ne pas croire à l’intox. Les portes de l’APC sont ouvertes et celui qui a un doute, qu’il s’approche de nous, et on va l’éclairer sur les points qui le tracassent. Je saisirai l’occasion pour parler des salles de soins ou l’équipe passée à l’APC avait, comme on l’appelle « La Bahbouha El Malia », qui a été partagée à tort et à travers. Pour nous, c’était un travail bâclé. Pourquoi ? Parce qu’ils ont créé aussi la Fitna (si je peux dire). Comment se fait-il qu’on octroie une enveloppe financière de 900 millions de centimes pour le lotissement de Boukhalfa, un milliard de centimes pour Debha Ouadda, Tigrourine 800 millions….Et ma foi, avec ces sommes cumulées, je pourrais le cas échéant achever des travaux d’un lotissement dans sa totalité. Mais prendre un milliard pour un tapis (Béton bitumeux) sans les trottoirs, sans rien, je pense que c’est un gâchis. Ils ont aussi proposé quatre salles de soins, alors que ce n’est nullement du ressort de la commune mais de celui de la direction de la santé. C’est à cette dernière que reviendrait les plans de construction, et le personnel qui y travaillent. Avec 400 millions de centimes, on ne peut rien y faire, même pas une seule salle de soins. Pour l’argent qui reste, on nous dit qu’il faut le budgétiser avant la fin de l’année 2017. Notre équipe a eu le courage de prendre cette somme et la proposer pour l’achat d’une niveleuse qui nous sera utile à tous les niveaux. Je veux dire dans l’accomplissement de certains travaux. Un élu qui sort de l’assemblée et qui est allé vers les villages concernées par les salles de soins, pour leur dire que nous leur (Ndlr : Moi et mon équipe) avons enlevé ces salles de soins, tout en leur disant après que nous leur avons enlevé la somme restante. Ces citoyens concernés sont venus ici et je leur ai expliqué que cet argent restant ne leur appartient pas, mais qu'il l'est pour toute la commune. On leur a expliqué en détails ce qui a été fait dans les règles de l’art. Ca servira à quoi de créer la zizanie ! Et ma foi celui qui veut faire de la politique, il n'a qu'à le faire en dehors de la mairie, dans les sièges des partis entre autres. Je veux dire qu’une fois qu’on est à l’APC, pas de place à la politique, mais que l’intérêt général de la commune y prime avant toute autre considération. Les citoyens doivent savoir que nous sommes là pour l’intérêt général de la population.».
« Nous envisageons d'installer une cellule de communication »
Pour faire taire les mauvaises langues et mettre fin aux « On-dit/ El Kil Ouel Kal », le maire et son équipe compte installer une cellule de communication digne. Le maire dira à ce propos : « Nous préconisons l'installation d'une cellule de communication digne pour faire circuler l’info d’une part, et d’autres part, faire taire les mauvaises langues, qui nuisent plus qu’elles ne rendent service à la population. On va publier toutes les infos sur ce que nous faisons au quotidien. ».
« Dieu merci, le gaz de ville du village El Koumi est mis en service »
On a dit au maire « Apparemment, ça débute bien pour vous et votre équipe ». Notre interlocuteur (marquant un arrêt par un sourire) dira « Hamdoullah, dernièrement on a mis en service le gaz de ville ou il y’avait l’alimentation de 394 foyers à El Koumi, et ce après la visite du wali. Il y’avait aussi l’alimentation des deux écoles d’El Koumi et d’El Kitoune, sans oublier la salle de soins qui ont été raccordées en gaz de ville. Je profite de l’occasion pour parler sur l’éclairage public qui fonctionnait à 50% avant notre arrivée à l’APC, mais au jour d’aujourd’hui, soit après un mois depuis notre installation, il est rétabli à presque 100%. Je profite de cette occasion pour rendre hommage aux citoyens du quartier des jardins fleuris qui ont fait un volontariat pour leur quartier. L’APC accompagnera toutes les associations y activant dans ce chapitre, comme on l’a déjà fait».
« Dieu merci, Yennayer est reconnu fête nationale »
L’APC d’Amizour compte fêter la journée de Yennayer 2968 coïncidant avec le 12 du mois de Janvier en cours. Sur cela, le maire dira « On ne remerciera jamais assez le président de la république, Abdelaziz Bouteflika d’avoir décrié la journée du 12 janvier coïncidant à la fête de Yennayer comme journée chômée et payée. Comme ça et avec cette décision, il a anticipé les choses avec l’installation d’une académie berbère. Et en ce qui nous concerne, je dirais que nous n’allons pas faillir à la tradition, en célébrant cette journée sur trois jours d’intervalles, ou il y’aura un programme riche qui sera concocté à cet état de fait. Les citoyens sont cordialement invités. En mon nom personnel et au nom des élus et de toute l’équipe de l’assemblée populaire communale, on souhaite « Assegas Amegaz 2968 » à tous nos concitoyens et concitoyennes de notre honorable commune. ».
Propos recueillis par Rahib Medhouche (Cellule de communication)